Les missions de l'Unité de Recherche RMPF

Enjeux

En accord avec le contrat d’objectifs 2014-2017 de l’Ifremer, l’unité RMPF développe des recherches en appui au développement durable des filières marines en Polynésie française. Les principales filières concernées sont la perliculture, la crevetticulture et la pisciculture marine. Au-delà de cette approche appliquée par filière, l’unité développe ses recherches dans un cadre plus écosystémique visant à une meilleure compréhension des systèmes lagonaires exploités en y intégrant les aspects environnementaux tant pour une meilleure connaissance de la physiologie des animaux et des processus naturels que pour la prise en compte des impacts anthropiques aux différentes échelles.
L'activité de l'Ifremer en Polynésie française fait l'objet d'un accord-cadre Ifremer-Polynésie française renouvelé pour la période 2016-2021.

 

Problématique

Dans le domaine des élevages marins, la problématique est de soutenir la Polynésie française dans sa
volonté de développement d’une aquaculture durable soucieuse d’une bonne intégration environnementale. Après plusieurs décennies de recherche pour la mise au point et la maîtrise des cycles d’élevages de la crevette bleue Litopeneus stylirostris puis, plus récemment sur celui du poisson lagonaire paraha peue Platax orbicularis, les résultats zootechniques ont été transférés vers les
professionnels de ces deux filières locales via le Centre de Production VaiA (Vairao Aquaculture) à Vairao. L’appui technique en crevetticulture se concentre sur la bio-sécurisation des élevages, l’accès à l’espace lagonaire (élevages en cages) ; en pisciculture la recherche porte prioritairement sur l’état de santé (suivi pathologique) des élevages aux différents stades. Les travaux scientifiques en perliculture sont focalisés sur l’amélioration de la qualité de la perle avec trois axes majeurs : (i) la connaissance de la variabilité génétique de l’huître perlière Pinctada margaritifera en vue de la sélection de lignées d'intérêts, (ii) l’amélioration des connaissances des processus cellulaires de la bio-minéralisation conduisant à la formation d’une perle et à sa coloration et (iii) l’optimisation du collectage par la
connaissance de l’écologie larvaire.

Source : Rapport annuel 2016 de l'unité RMPF